Les ouvrages sur la Gartempe
La continuité écologique d’un cours d’eau se définit par le libre circulation des espèces animales et le bon déroulement du transport des sédiments. Pour ce faire, des aménagements, notamment sur les ouvrages existants, doivent être réalisés pour favoriser la remontée des poissons dans le but de rétablir le bon état des eaux.
Le cours d’eau est un milieu vivant dans lequel des espèces aquatiques se déplacent constamment, pour se nourrir et se reproduire. Leur circulation est parfois entravée par des obstacles infranchissables : barrages, digues, écluses, etc. qui cloisonnent les cours d’eau.
Ces obstacles empêchent non seulement la libre circulation des espèces, mais bloquent aussi le transport des sédiments favorisant le colmatage. Il est donc nécessaire de prévoir des aménagements appropriés pour favoriser notamment la remontée des poissons migrateurs (apprendre plus sur les échelles à poissons sur wikipédia).
Rappelons que la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) adoptée le 23 octobre 2000, fixe pour objectif en 2015 l’atteinte du bon état des eaux : le SYAGC met tout en oeuvre pour atteindre ces objectifs.
Le SYAGC accompagne et se substitue aux propriétaires riverains
Depuis 1986, une réglementation sur la Gartempe oblige les propriétaires riverains à entretenir leurs ouvrages.
Aujourd’hui, 10 ouvrages sont encore jugés problématiques et doivent être aménagés sur la Gartempe. Ces travaux sont inscrits sur les projets du syndicat.
Le budget est estimé à 1,8 millions d’euros. Compte tenu du coût élevé de ces interventions, le SYAGC met en place une gestion expérimentale d’ouverture de vannes sur ces ouvrages en partenariat avec les riverains le temps de réaliser les dossiers nécessaires aux travaux et de rechercher des financements.
Quelques exemples d’actions mises en place par le SYAGC pour faciliter la remontée des poissons et l’évacuation des sédiments :
- effacer ou abaisser les ouvrages,
- ouvrir les vannes,
- installer des dispositifs de franchissement (passes à poissons, gués, etc).